Olivier Rousteing ou le génie précoce de la mode
Il avait seulement 25 ans lorsqu’il a pris les rênes de la maison française. Et depuis, Olivier Rousteing a su inscrire son nom et son style, dans le monde de la mode. Connu pour casser les codes de la marque et sa communication plus que parfaite, Rousteing a complètement modernisé l’identité de Balmain.
C’est à l’occasion du magazine de septembre, l’édition la plus attendue de l’année, du Vogue Singapour que le projet a été révélé. En effet, le magazine pour cette édition a décidé de dédier un numéro spécial qui explore la renaissance créative, liée à la technologie.
Olivier Rousteing a donc créé une robe verte asymétrique, aux épaulettes bouffantes, signature de Balmain. Le feu et le décor sur lesquels sont présentés la robe, lui donne un côte apocalyptique. Accompagnée d’un chapeau ainsi que de chaussures au logo de la marque, la silhouette se veut à l’image d’une femme Balmain, glamour et dans l’air du temps.
NFT : une ouvelle façon de consommer l’art
En vente sous forme de NFT, c’est-à-dire complètement digitalisé, cette robe a été créer de manière numérique et ne pourra être porté que de cette manière.
Plutôt nouveau dans le monde de la mode, NFT est l’ acronyme de “non fugible tonkens”. Le principe est d’acheter un produit, une œuvre d’art ou comme ici un vêtement, qui est complètement digital. La robe qu’Olivier Rousteing a créée ne sera donc jamais vu porté dans la vraie vie. Mais pourra être aperçue portée sur les réseaux sociaux ou toute autre forme de média digital.
Depuis quelque temps, les NFT font peu à peu leur chemin et prennent leur place dans le monde de la mode. L’ère digitale depuis quelques années, et encore plus depuis la crise sanitaire, prouve que cette manière de consommer a sa place dans notre société. Malgré un accueil mitigé de la part de certains consommateurs, qui ne voit pas l’intérêt des NFT, leur popularité ne fait que d’augmenter. D’autant plus que la crise sanitaire qui a obligé de nombreux événements à être digitalisé, prouve que cette alternative peut être une alternative à nos consommations actuelles.
Nouveaux Commencements : Robe de feu digital
C’est pour l’édition spéciale « Nouveaux commencements » du Vogue Singapour de septembre que la robe est apparue. Olivier Rousteing a dessiné la robe, et c’est l’entreprise spécialisée dans les jeux vidéo, Altava, qui a conceptualisé virtuellement la tenue. Si effectivement la robe est de Balmain, la digitaliser est un véritable travail pour rendre la robe la plus réaliste possible. Car ici, il n’est pas simplement le cas de digitalisé un dessin, mais digitalisé un vêtement qui va être digitalement porté. Les moindres détails doivent être respectés pour rendre la version numérique le plus fluide et réaliste possible.
Olivier Rousteing a déclaré que pour lui, les NFT dans la mode “démocratisent le luxe et donne la possibilité aux consommateurs aux quatre coins du monde d’interagir avec, de leurs propres manières.” Un accueil qui n’est pas étonnant de la part du créateur artistique de Balmain, qui a toujours su jouer des codes et se servir d’eux pour se réinventer, de voir en les NFT, une nouvelle manière de faire et de créer.
Crédits Images : Vogue Singapour