Le patron de la franchise américaine avait annoncé en juillet dernier l’arrivée imminente du « niveau 5 ». Ce niveau équivaut à une future conduite automatisée grâce au mode autopilot. Il permettrait une autonomie complète des véhicules. Elon Musk, directeur général de la marque de voitures électriques Tesla , avait d’ailleurs estimé que ces nouvelles fonctionnalités seraient disponibles à la fin de l’année 2020. L’avènement du nouveau pilotage automatisé a pris du retard suite aux retours insipides de certains conducteurs concernant les nouveautés précédentes, ainsi que des critiques et restrictions d’instances sur la sécurité routière.
Tesla et son mode « autopilot » dernière génération
« Je suis extrêmement confiant sur l’arrivée du niveau 5, qui est en gros l’autonomie complète, et je pense que cela aura lieu très rapidement » avait déclaré le patron de Tesla lors d’une conférence il y a quelques mois. Ce fameux « niveau 5 » présentera le système de pilotage automatique « Full-Self Driving ». Ce dernier permettra à la voiture de rouler seule pour la première fois, sans l’intervention de conducteur. Pour l’instant, ce projet demeure toujours expérimental, en voie de création, malgré la confiance des ingénieurs.
Par conséquent, lorsque que le pilotage automatique sera opérationnel, il ne sera testé que sur une petite gamme de véhicules, afin d’assurer son bon fonctionnement. Ce groupe de clients sélectionné s’appellera « Early Access ». Ces utilisateurs ont donné leur accord pour participer à ce programme, dans le but d’être les premiers à tester la nouveauté.
Le mode « Full-Self Driving » des voitures autonomes Tesla
Le « Full-Self Driving » sera également très simple à utiliser. D’après les dires de Tesla, le conducteur n’aura qu’a régler le navigateur, seulement avec quelques manipulations, avant que la technologie ne s’occupe du reste. Les mains devront tout de même rester sur le volant pour une question de sécurité, si le moindre problème survient.
Elon Musk a d’ailleurs rappelé dans de nombreux tweets que « le système FSD sera extrêmement lent et prudent ». Le « niveau 5 » sera également accompagné d’éléments externes comme des caméras, un radar, un lidar et des capteurs à ultrasons. Les Tesla sont à la pointe de la technologie comme la nouvelle mini électrique.
Ceux-ci devraient aider à la perception de l’environnement extérieur en 4D et non plus en 2D. Le pilotage automatique de Tesla sera loin d’être parfait. L’optimisme règne cependant en une grande avancée, facilitant le trajet du conducteur qui pourra manger ou regarder un film tout en continuant sa route.
L’autopilote des voitures Tesla ne fait pas l’unanimité !
Au cours des derniers mois, l’autorité européenne indépendante en matière de sécurité routière, l’Euro NCAP, a testé plusieurs mécanismes de pilotage automatique. Cette dernière a par ailleurs testé le « niveau 3 » de Tesla, dont les résultats n’ont pas été si fameux que ça, notamment par rapport aux autres concurrents.
Euro NCAP a laissé le commentaire suivant : « La stratégie de direction donne l’impression que la voiture roule seule ou que le conducteur a le contrôle total. Le système est plus autoritaire que coopératif. Le niveau d’assistance du véhicule (le mode autopilot – ndlr) est élevé, mais pas autant que celui de l’implication du conducteur, ce qui pourrait entraîner un sentiment de confiance excessif ».
L’organisme homologue américain, le NTSB, a lui aussi accusé et critiqué le « FSD » de Tesla de permettre au conducteur de ne pas continuer à regarder la route. L’Allemagne a même interdit l’utilisation des systèmes de pilotage programmé dont les modes autopilot. Pour cause, ces fonctionnalités peuvent « tromper les clients ».
Un mode autopilot majoritairement illégal en Europe
Dans toute l’Europe, les systèmes d’autopilot / pilotes automatiques sont illégaux, sauf sur une minorité de tronçons d’autoroutes où la conduite semi-autonome et expérimentale est autorisée.
Les aides au pilotage automatisé représente toujours un sujet polémique. Selon l’objectif fixé, Tesla devait devenir une voiture autonome en 2020. Nous sommes en 2021 et le but n’a pas été atteint. Cependant, la société américaine n’arrêtera pas son projet de « FSD niveau 5 » pour la peine. Ayant pris du retard, Elon Musk et Tesla travaille afin que ce progrès rentre dans les clous de la réglementation, et facilite au maximum la conduite des clients.